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L’actualité en Afrique :
Nigeria : Empower finance un système solaire (700 kWc) pour la ferme Premium Poultry ;
L’Angola prend la présidence de l’organisation de la région des Grands Lacs ;
Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo annonce son retour au cours de ce mois de décembre 2020 (Avocat)
Niger, une présence diplomatique remarquée depuis 2011.
Les analyses de la rédaction :
Burundi : le gouvernement expulse l’ONU
Décidément, l’ONU n’a pas la côte en Afrique où elle n’a jamais été rien de plus qu’un outil des puissances colonialistes.
Alors qu’au Mali l’ONU sert de prétexte à une infiltration israélienne dans le ciel ouest-africain, un peu plus à l’Est au Burundi, l’état met à la porte cet outil néocolonial.
Le Burundi avait déclaré il ya quelques semaines au secrétaire général des Nations unies que le bureau de l’envoyé spécial de l’organisation devait être fermé d’ici la fin de l’année.
Dans un avis vu par l’AFP et confirmé par un haut diplomate burundais, le ministère des Affaires étrangères a notifié à Antoine Guterres « la fermeture et la liquidation officielle du bureau de l’envoyé spécial au Burundi le 31 décembre 2020. »
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’une « présence politique » de l’ONU n’était plus importante étant donné que la situation était désormais calme et stable et qu’une récente élection avait conduit à une « transition politique historique. »
« Notre décision est souveraine et irrévocable, nous n’avons plus besoin d’un bureau qui encourage l’idée d’une crise qui n’existe que dans l’esprit de certaines puissances étrangères », a déclaré une source du ministère.
RFI a annoncé ce 6 décembre que « dans une décision adoptée vendredi 4 décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de retirer le Burundi de son agenda politique ».
En effet, il s’agit d’une victoire diplomatique attendue pour les autorités burundaises. Le temps des colonies et colonisatrices est terminé. Le sort des pays africains est désormais entre les mains de son peuple…
Côte d’Ivoire : l’Amérique a fini par lâcher du leste
L’Amérique a fini par lâcher du leste, le front ivoiro-ghanéen a réussi à mettre au pas Hershey et Mars, une alliance d’industrielles américaines qui avait cru pouvoir briser le monopole du cacao africain en procédant à des méthodes déloyales.
Après des discussions qui se sont tenues entre représentants de l’entreprise et l’organisme ivoirien mardi, Hershey s’est engagée à payer ce DRD, selon le Conseil Café Cacao.
Au bout de quelques semaines et face à la détermination de la Côte d’Ivoire et du Ghana de maintenir ce qui revient de droit au peuple africain ça veut dire la production du cacao, l’américain a annoncé avoir l’intention de payer la prime qu’il avait menacé de supprimer.
Belle démonstration de force de la part de deux économies émergentes africaines que les médias mainstream ne cessent de traiter en étant des pays pauvres.
C’est d’ailleurs une tendance qui se confirme en Côte d’Ivoire
Après l’échec des ingérences américano-française dans le processus électoral, la victoire d’Ouattara et ce alors que ces mêmes puissances occidentales avaient tout fait pour déstabiliser le pays, en réponse à un courrier du premier secrétaire du Parti socialiste français, M. Olivier Faure à M. Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, concernant la situation en Côte d’Ivoire, Le RHDP a marqué sa plus vive indignation.
« Le Parti socialiste ne peut pas s’ériger en avocat du diable en défendant l’indéfendable. Il ne peut pas non plus cautionner l’inacceptable, c’est-à-dire, la cause de ceux qui ont ouvertement et publiquement décidé de s’attaquer à la démocratie et au suffrage populaire, en tentant par tous les moyens d’empêcher la tenue d’un scrutin démocratique. Ceux qui ont, de façon délibérée, combattu avec panache la démocratie avec des armes et moyens non conventionnels », dénonce le parti du président Ouattara.
Visiblement, la mayonnaise divisionniste ne prend pas : l’ex-président Gbagbo et Bédié n’étant pas prêt à jouer le jeu de la France. Entre 2010 (date à laquelle les forces d’agression françaises ont débarqué au palais présidentiel pour arrêter Ggabgo) et 2020 où l’intéressé est toujours aux mains de la France colonialiste, il ne se passe que 10 ans. C’est une décennie certes, mais elle a marqué à jamais la mémoire des Ivoiriens...
Cameroun : à qui profite la déstabilisation ?
Les médias mainstream ne cesse de publier des informations sur la situation au Cameroun, une situation qui, selon eux est tendue et la tenue des élections n’a donc aucun sens selon ces médias.
« Tandis que des élections régionales doivent se tenir dimanche dans tout le pays, la tension est à son maximum dans les provinces anglophones, où les séparatistes redoublent de violence », écrit libération.
Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons Nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun, s’exprime sur le sujet.
